Dans les derniers jours de sa vie, Steve Jobs nous rappelle l’essentiel :
« Je suis un homme qui a eu beaucoup de succès en affaires. Ma vie a d’ailleurs été un symbole de réussite pour beaucoup de personnes. Mais en réalité, je n’ai eu que peu de réjouissances en dehors de mon travail. Et toute la richesse que j’ai pu accumuler est devenue banale… une chose à laquelle j’ai fini par m’habituer.
Mais maintenant que je vis mes derniers jours et que je fais face à ma propre mort, je me rends compte à quel point toutes ces richesses et tous ces succès, objets de fierté, sont futiles et insignifiants.
Lorsqu’il fait nuit, je suis hypnotisé par les lumières vertes de l’équipement de respiration artificielle. Et en entendant les différents sons mécaniques émis par cet appareil, je sens que la mort est très proche de moi et qu’elle m’attend au tournant.
Et ce n’est que maintenant que je suis allongé sur ce lit de l’hôpital, que je comprends qu’après avoir accumulé assez d’argent, il faut poursuivre d’autres objectifs et se créer des rêves qui n’ont rien à voir avec l’argent. D’autres choses sont plus importantes comme les histoires d’amour, nos rêves d’enfants et l’art…
Je ne peux pas emmener avec moi toute cette richesse accumulée et toutes les illusions créées par la célébrité. Tout ce que je peux emporter avec moi, c’est tous ces souvenirs chargés d’amour et tendresse, car c’est ainsi que Dieu nous a faits. Il nous a façonnés pour qu’on puisse ressentir de l’amour et le voir en chacun d’entre nous. Et c’est cette richesse qui reste et qui nous donne la force de persévérer et d’aller de l’avant.
L’amour n’a pas de limites, il peut transcender la distance et le temps. Où que vous alliez, faites de votre mieux pour atteindre vos objectifs car tout est dans votre cœur et entre vos mains.
Aujourd’hui, j’ai enfin réalisé que le lit le plus cher au monde est celui de l’hôpital. Quand vous avez de l’argent, vous pouvez engager un chauffeur pour lui confier le volant de votre voiture. La maladie, elle, dépasse ces basses considérations et personne ne pourra vous sauver de son emprise ou la subir à votre place.
Si vous perdez des choses matérielles, vous pourrez toujours les récupérer. Mais si vous perdez votre vie, les jeux sont faits et votre existence n’a plus lieu d’être.
Peu importe l’âge ou les circonstances. Un jour, nous serons tous contraints d’affronter la mort. Alors ne perdez plus de temps, chérissez votre famille et vos proches. Donnez votre amour et votre tendresse à votre mari, à votre femme, vos amis…
Que chacun agisse avec amour et qu’il aide son prochain du mieux qu’il peut. »