Capture d’écran 2015-01-18 à 16.26.01Plusieurs auteurs comme David Rakel,Snyderman

et Weil, Kligler et Maizes ainsi que le National Center

for Complementary and Alternative Medicine

(NCCAM) des National Institutes of Health (NIH)

des États-Unis proposent des définitions qui cherchent

à cerner le concept de médecine intégrative.

 

À travers les définitions, voici différents aspects

qui la caractérisent

 

  • Elle intègre les meilleurs soins de la médecine

scientifique occidentale et ceux des approches

complémentaires

 

  • Elle repose sur des données probantes quant à l’efficacité

et à l’innocuité des méthodes proposées.

 

  • Elle s’attarde à la prévention et au maintien de la

santé en s’intéressant aux différentes facettes du

mode de vie : alimentation, activité physique, gestion

du stress et bien-être émotionnel.

 

  • Elle considère le patient comme un être unique

et entier, dans ses dimensions sociales, psychologiques,

spirituelles et communautaires autant que

biologiques et corporelles.

 

  • Elle considère que le patient est un acteur important

dans la gestion de sa santé et des soins

qu’il reçoit.

 

  • Elle met l’accent sur la relation thérapeutique.

 

  • Elle se préoccupe du soulagement et du soutien

autant que de la guérison.

 

  • Elle s’attarde à la recherche et à la compréhension

des processus de santé et de guérison ainsi qu’aux

moyens de faciliter ces derniers.

 

  • Elle encourage la compréhension de la culture

du patient et de ses croyances pour favoriser

la guérison.

 

  • Elle recherche et enlève les barrières qui peuvent

bloquer la réponse innée de guérison du corps.

 

  • Elle emploie des interventions simples et naturelles

avant de passer à celles qui sont plus coûteuses

et interventionnistes.

 

  • Elle voit la compassion comme toujours utile,

même lorsque d’autres avenues ne le sont pas.

 

  • Elle accepte que la santé et la guérison soient propres

à chacun et puissent différer chez deux personnes

atteintes de la même maladie.

 

  • Elle encourage les soignants à explorer leur propre

équilibre de santé, ce qui leur permettra de mieux

intervenir en ce sens auprès de leurs patients.

 

  • Elle exige des fournisseurs de soins qu’ils agissent

en tant qu’éducateurs,modèles de rôle et mentors

pour leurs patients.

 

  • Elle encourage le travail de collaboration, non seulement

avec le patient, mais aussi avec une équipe

interdisciplinaire pour améliorer la prestation

des soins.

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extrait d’un article écrit par Luce Pélissier-Simard et Marianne Xhignesse Le Médecin du Québec, volume 43, numéro 1, janvier 2008

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