Plusieurs auteurs comme David Rakel,Snyderman
et Weil, Kligler et Maizes ainsi que le National Center
for Complementary and Alternative Medicine
(NCCAM) des National Institutes of Health (NIH)
des États-Unis proposent des définitions qui cherchent
à cerner le concept de médecine intégrative.
À travers les définitions, voici différents aspects
qui la caractérisent
- Elle intègre les meilleurs soins de la médecine
scientifique occidentale et ceux des approches
complémentaires
- Elle repose sur des données probantes quant à l’efficacité
et à l’innocuité des méthodes proposées.
- Elle s’attarde à la prévention et au maintien de la
santé en s’intéressant aux différentes facettes du
mode de vie : alimentation, activité physique, gestion
du stress et bien-être émotionnel.
- Elle considère le patient comme un être unique
et entier, dans ses dimensions sociales, psychologiques,
spirituelles et communautaires autant que
biologiques et corporelles.
- Elle considère que le patient est un acteur important
dans la gestion de sa santé et des soins
qu’il reçoit.
- Elle met l’accent sur la relation thérapeutique.
- Elle se préoccupe du soulagement et du soutien
autant que de la guérison.
- Elle s’attarde à la recherche et à la compréhension
des processus de santé et de guérison ainsi qu’aux
moyens de faciliter ces derniers.
- Elle encourage la compréhension de la culture
du patient et de ses croyances pour favoriser
la guérison.
- Elle recherche et enlève les barrières qui peuvent
bloquer la réponse innée de guérison du corps.
- Elle emploie des interventions simples et naturelles
avant de passer à celles qui sont plus coûteuses
et interventionnistes.
- Elle voit la compassion comme toujours utile,
même lorsque d’autres avenues ne le sont pas.
- Elle accepte que la santé et la guérison soient propres
à chacun et puissent différer chez deux personnes
atteintes de la même maladie.
- Elle encourage les soignants à explorer leur propre
équilibre de santé, ce qui leur permettra de mieux
intervenir en ce sens auprès de leurs patients.
- Elle exige des fournisseurs de soins qu’ils agissent
en tant qu’éducateurs,modèles de rôle et mentors
pour leurs patients.
- Elle encourage le travail de collaboration, non seulement
avec le patient, mais aussi avec une équipe
interdisciplinaire pour améliorer la prestation
des soins.
extrait d’un article écrit par Luce Pélissier-Simard et Marianne Xhignesse Le Médecin du Québec, volume 43, numéro 1, janvier 2008